Les jeux Déclics

 

Public : de 5 à 105 ans
Des jeux pour imaginer

Joue avec ton imagination!

Avec les Déclics, on crée ensemble des histoires, des mots ou des poèmes en improvisant oralement. Il existe une trentaine de jeux Déclics, dont la Compote de compètes, Antonin Antonyme, Anna Jolie, Larmes d’une arme… A chaque fois, une grande poésie et une imagination débridée émergent des inventions des participants. C’est un émerveillement continuel que d’entendre ces histoires spontanées!

Les jeux font tous intervenir le hasard et la surprise; ils ont tous un support matériel qu’on peut manipuler: objets, girouettes, canne à pêche, etc. Ils associent souvent des éléments étrangers l’un à l’autre, par exemple un chat et de la pierre… Ce sont ces particularités des Déclics qui les rendent si excitants pour les participants!

Les Déclics suscitent l’engouement des enfants comme des adultes. Ils développent l’imagination, et par ricochet les capacités langagières, les compétences à parler en public et la cohésion de groupe. On crée ensemble dans un cadre chaleureux et respectueux.

 

L’origine des Déclics:

Ces jeux ont été créés par Anne Compagnon sur la base des expériences de Gianni Rodari, pédagogue et auteur italien qui a observé et expérimenté les mécanismes de l’imagination. Les Déclics ont été testés et mis au point avec de nombreux enfants, adolescents et adultes dans divers cadres (classes, formation continue, cours hebdomadaires, ateliers en bibliothèques et festivals, vidéoconférence, EMS, etc).

 

Développer des compétences sociales et individuelles: 

Les Déclics développent en premier lieu la capacité à imaginer, mais aussi :

  • les capacités langagières, par la formulation de narrations, l’usage d’un vocabulaire varié sortant de la vie quotidienne;
  • les compétences pour parler en public: le contact à établir avec le public pour s’assurer d’être bien entendu et compris, la gestion de son trac et de sa timidité;
  • la cohésion du groupe: goûter au plaisir de créer des histoires ensemble, sans gagnant ni perdant, apprendre à écouter les autres et à accepter leurs propositions.

 

Souffleurs d’Histoires 

Ces animations sont une adaptation des Déclics pour les résidents d’EMS, de foyers de jour et résidences RPSA, à l’aise en français oral. Plusieurs jeux sont basés sur les sens ; des troubles de la vue, de l’ouie, une mobilité réduite ou des déficiences cognitives permettent néanmoins de prendre plaisir à cette animation et aux échanges qui en découlent. 

Lieux : Tout lieu calme, une salle ou en chambre, dans un appartement… Les sièges sont disposés en cercle, avec ou sans table.

Deux animateurs prennent chacun en charge un résident ou un groupe de résidents. Peut s’animer masqué (masque transparent ou standard).

 

Petit florilège des inventions:

« C’est un sapin de Noël magique qui chante quand on touche ses aiguilles… » 

« Il était une fois un chat en pierre qui s’était coincé sous la roue d’une voiture. Il est mort. Sa maman rentre et fait une croix sur la porte. Le chat revit et rentre à la maison et voit la croix sur la porte… »

« Le vent du Brésil est un vent très rare, il répand une odeur de café magnifique, et quand on a de la chance, on peut choper une tasse…» 

« La poudre de nuit permet de faire tomber la nuit localement… »

« J’étais avec ma mère dans une ville en Italie ou je venais d’emménager. Une dame nous propose de nous dire la bonne aventure. Elle a un peroquet dans une cage qui tire un billet. C’est écrit dessus : une lettre va arriver de l’étranger. On est rentré, et la voisine nous dis qu’il y a une lettre pour moi. C’est une lettre de Suisse, une photo d’un beau jeune homme qui me demande en mariage… Ce monsieur, il est devenu mon mari….»

« Je me promenais dans la forêt, un chien est arrivé, j’ai eu peur qu’il m’embête. Il avait un caillou dans la bouche, il l’a posé sur le chemin et est parti. C’était un très beau caillou. Je l’ai pris et je l’ai toujours gardé. Je l’ai encore. »

 « J’étais chez Sacha Guitry, j’en avais marre de faire du ski nautique, je tombais tout le temps. (…) Je suis rentré, il y avait une femme qui reprisait le col d’un tshirt, je me suis mis à repriser mes chaussettes. Sacha arrive et se fiche de moi : Je te trouve une belle femme, et vous vous raccomodez… »

 « Une femme en bois. Elle est trop mince, alors je la mets dans l’eau, elle grossit. Elle va au soleil et elle urine. Elle redevient mince. Elle a mal parce qu’elle a deux clous dans le corps. Elle flotte sur l’eau du lac, elle arrive sur la plage… »

« Je vais chercher dans mon grenier des plumes pour me faire un costume, je prends l’avion pour aller au carnaval de Rio…. »